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Retour à la maison

Lorsque je rentrais le week-end suivant à la maison je me pris à constater que je regardais mes parents avec un œil différend.

C’est vrai qu’ils étaient plus vieux  que mes camarades  de classe , mais rien de plus me renseignait sur ce que m’avait lancé au visage cette gamine dans la cour de l’école. A cet âge là on passe vite à autre chose et quelques jours plus tard je n’y pensais plus.

J’avais une vie de rêve ,j’avais tout ce que je voulais, mon père  voulant toujours le meilleur pour moi.

12/14/16 ans des années ont passées et plus je grandissais plus j’essayais d’écouter aux portes, car je m’étais rendue compte que dans des réunions de famille, des repas de fêtes, lorsque je rentrai brusquement  dans la salle à manger  les gens se taisaient, comme s’ils ne voulaient pas que j’entende ce qui se disait.

Parfois j’arrivais à entendre quelques bribes de conversations mais cela ne m’avançait pas beaucoup.

Pourtant le destin frappât à ma porte lorsque j’ai eu 19 ans, je venais de me fiancer à un agriculteur, mon père était ravi de cette alliance et ma mère aussi. Je dois avouer que je n’étais pas si amoureuse que cela de mon fiancé, mais il était gentil, rigolo  et mon père l’adorait, pensez, son futur gendre était un paysan comme lui qui avait tant espéré un garçon pour lui succéder.

À mon époque l’épouse était reléguée à s’occuper de son foyer de ses enfants et c’est tout !

Mon père avait fait le nécessaire pour me mettre dans dés écoles faites pour apprendre à devenir une bonne ménagère et cuisinière. On l’ appelait  « La maison familiale » j’y ai appris la couture la cuisine à faire le ménage et en même temps des cours normaux ,Français maths etc. J’étais douée surtout pour amuser la galerie et je regrette aujourd’hui de ne pas m’être impliqué plus dans mes études car j'avais de la facilté pour apprendre.

J’aurais aimé être avocate, défendre les plus faibles m’aurait plu mais mon père m’en as vite dissuadé me disant que je n’avais pas besoin de travailler. Comme j’étais du genre à ne pas trop me fatiguer je n’ai pas insisté me laissant happer par ma vie facile et aisée.

Les fiançailles ont durées quelques mois le temps de préparer la noce qui devait être grandiose et comme mes parents étaient catholiques et que j’avais  fait ma communion je devais fournir un certificat de baptême pour le mariage religieux.

Il ne faut pas croire que toutes ces années j’avais oublié ce que je j‘avais entendu dans cette cour d’école, mais ces questions n’étaient pas récurrentes j’y pensais  parfois et plus du tout puis ça revenait mais j’étais toujours  à l’affut de savoir guettant le moindre indice qui pourrait me dire d’où je venais.

Enfin nous y étions j’allais enfin savoir…

Et j’ai su….

La suite une prochaine fois.

Bonne journée.