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Clap de fin

Le temps de profiter  de cette escale nous envisagions la poursuite de notre voyage vers d’autres eaux encore plus lointaines sans penser que le destin en aurait décidé autrement.

Hélas mon chéri montra quelques signes de mauvais augure, déjà traité pour  de l’hypertension, la chaleur accablante des tropiques avait aggravé son état. Après avoir consulté un médecin à Pointe à Pitre la sentence est tombée comme un  couperet. Le climat était déconseillé pour son cas et son cœur en souffrait,  sa tension très haute (25 :15) lors de sa visite l’affola un peu et lui a déconseillé de rester dans ce climat. De plus le bateau n’étant pas climatisé »   cela devenait trop dangereux pour son état de santé. Il ne m’a pas fallu longtemps pour prendre la décision qui s’imposait. Nous devions rentrer en métropole de toute urgence.

Mais que faire du bateau pas question de le ramener, la route de retour  par les Açores était encore plus longue donc c’est avec  un déchirement au cœur que nous avons décidé  de le mettre en vente. La chance était avec nous car un vétérinaire était venu  nous saluer lors de notre arrivée  nous avions bien sympathisé et lorsque nous lui avons appris la nouvelle de notre mise en vente il a fait l’acquisition de Téva.

A croire  qu’il attendait cela pour lui aussi franchir un pas.

Nous pouvions rentrer en métropole avec  ce souci en moins.

Les billets d’avion achetés nous sommes partis avec deux valises et douze heures plus tard nous atterrissions à Paris.

Avec regrets nous allions retrouver la terre ferme  mais avec de si beaux souvenirs dans la tête.

 Bye Bye Téva tu fut un excellent navire.