Les retrouvailles

Je passe les détails sur les jours qui ont suivis cette découverte. J’ai appris que j’avais deux autres sœurs et un frère. Nous  devions  nous  rencontrer c’était une évidence et vite car après avoir attendue autant de temps ma patience n’y résisterait pas.

Quinze jours après cette nouvelle inattendue nous nous sommes retrouvés toutes chez moi. Vous pouvez imaginer mon émotion en les voyant arriver cet après- midi là. Mes trois sœurs étaient là devant moi en chair et en os. Le moment d’hésitation passé nous tombions dans les  bras l’une de l’autre,  en pleurs . Que de mouchoirs usés ce jour-là mais mouillés par des larmes de joies. Hélas un bémol, mon seul frère n’avait pas pu se joindre à elles…(on en reparlera) et une autre de mes sœurs qui habitait en Corse n’avait pu se déplacer mais avec la promesse de venir chez elle en Corse plus tard, (ce qui fut fait !).

Lors de cette après-midi j’ai appris beaucoup de choses sur mes origines et bien de questions ont trouvées leurs réponses.

Une seule ombre à ce tableau je ne verrais  jamais ma mère biologique étant décédée quelques années auparavant d’un cancer (retour de bâton..) Mais mes sœurs ont pus me détailler qui elle était avec des photos à l’appui je voyais enfin un visage.

Maman….., je pouvais enfin prononcer ce mot sans arrière-pensée, il paraît que c’est moi qui lui ressemblait le plus autant en caractère qu’en joie de vivre.

J’y ai aussi appris que je pouvais retrouver mon dossier de pupille de la nation à Marseille mais qu’il me faudra du temps car c’était l’administration. Peu m’importait j’aurais cette fois la patience d’attendre puisque il m’ avait  fallu tout ce temps pour découvrir la vérité, je n’étais plus à un mois près !

Nous ne nous sommes plus quittés par téléphone chaque jour l’une ou l’autre me téléphonait, seul mon frère ne l’avait pas fait et pour cause. Ce frère je l’ai tellement imaginé sublimé que la déception le fut tout autant. Marié à une femme qui faisait partie des « Temoins de Jehovas » et qui appris que j’étais magnétiseur (et oui) j’étais bannie et de ce fait mon frère avait l’interdiction de ne pas me voir car c’était contraire à sa religion. je vous rassure de suite on s’est vu en cachette à l’instar de ma sœur mais une heure seulement, ce qui fut très court mais intense.

Plus  d’un mois était passé après ma demande à la Ddass et la lettre du rendez vous arriva enfin...

La suite bientôt

Pour changer un peu de musique . En attendant la suite.

Un duo que j'adore  et tellement talentueux

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C’est l’été

Cette année, la période estivale marquée par le solstice d'été - la journée la plus longue de l'année - arrivera le 20 juin à 22h51, heure française et non le 21 juin. Pourquoi ?

L'été arrive. Les solstices ont lieu deux jours particuliers chaque année et marquent soit le début de l'hiver, soit le début de l'été. Le solstice d'été 2024 interviendra ce jeudi 20 juin à 22h51 pour notre pays. Cette date marque donc l'entrée de la France en période estivale, avec la journée la plus longue de l'année, c'est-à-dire la journée avec l'intervalle le plus grand entre le lever et le coucher du soleil. 

Par conséquent, l’été ne tombera pas le 21 juin comme chaque année, où l’on célèbre également la Fête de la musique depuis 1982. Son début varie en réalité, régulièrement, entre deux dates.

LE SOLEIL AU PLUS HAUT

Le solstice est le jour où le Soleil atteint son excursion la plus au nord (il atteint son point le plus haut dans le ciel) ou au sud de l'équateur céleste. Étymologiquement le mot solstice vient du latin «solstitium», de sol (le Soleil) et sistere (s’arrêter, se placer).

Bon vendredi et profitez de l'été qui commence enfin chez moi en tout cas

Ma mère , arrivé chez moi me questionna mais où était tu passé toute la journée ? Il faut dire que ma mère était chez elle et avait la clé de notre maison donc je la trouvais souvent en train de boire le café lorsque je descendais de la chambre le matin, elle faisait comme chez elle. Mon mari ne s’en offusquait pas cela le faisait même rire, l’imbécile…

Mon, explication à dû lui suffire puisque elle est repartie aussitôt chez elle.

Il me tardait de me retrouver seule afin de repenser à tout ce que je venais d’entendre et de découvrir.

Le lendemain j’observais ma mère du coin de l’œil pour savoir si ma tante l’avait tenue informé de ma visite, apparemment il n’en était rien sinon elle n’aurait pas manqué de me questionner. Résolue à ne rien retrouver je laissais ma vie d’épouse et de mère ensuite s’écouler sans encombre, occultant mes envies de recherches.

Trois enfants plus tard et vers l’âge de mes quarante ans, le destin une fois encore vint me titiller avec un coup de fil à 21 heures. Mon compagnon de l’époque ( puisque entretemps j’avais divorcé de mon mari infidèle)vint me chercher à la cuisine me disant qu’un homme voulait me parler et que c’était en rapport avec mon adoption.

Je pris le combiné et écoutait stupéfaite les paroles….

Bonsoir, désolé de vous déranger si tard mais je suis votre beau-frère. IL enchaina rapidement de peur  que je ne raccroche.  Votre sœur (mon épouse) a été abandonné comme vous par Rosa…. On vous a retrouvé grâce au dossier de la Ddass dont ma femme a pu prendre connaissance…

La conversation à duré  deux heures au moins, au plus j’en entendais au plus il me semblait que tout était cohérent et correspondait au peu que je savais.

Une fois  le combiné raccroché mon compagnon me fit vite redescendre sur terre en me disant de faire attention car pas mal d’escrocs se servaient de certains renseignements pour  nous soutirer de l’argent.

Au fond de moi un espoir renaissait, et quelque chose me disait que je ne me trompais pas, une sœur venait de me retrouver.

J’avais demandé à avoir des photos pour pouvoir constater si ressemblance il y avait et d’autres précisions sur notre mère.

Elles arrivèrent trois jours plus tard. Il ne pouvait plus y avoir de doutes, la ressemblance  avec cette sœur était évidente des photos de son enfance m’enlevait toutes contestations. Mon second fils lui ressemblait, et en comparant une photo de moi enfant au même âge la ressemblance était flagrante.

je vous réserve la suite pour une prochaine fois et ce n’est pas triste….

Enfin la  vérité

Ma tante me fit entrer un peu agacée, mais la politesse ou la curiosité ont fait le nécessaire. Une fois assise dans le canapé et après quelques banalités  d’usages dans le style :  alors ce voyage de noces s’est bien passé bla bla  bla..        

Je n’ai pas attendu très longtemps pour me jeter à l’eau. Entre temps mon oncle était rentré dans le salon l’œil inquiet me sembla- til.

Et bien voila, je voudrais connaitre mes origines, ma mère et mon père biologique, vous devez être au courant j’en suis certaine. Je me souviens encore comme si c’était hier d’avoir prononcé cette phrase à toute vitesse. Un silence qui me parut interminable s’était installé dans la pièce. Mon oncle était devenu livide et ma tante avait baissé la tête comme pour réfléchir à ce qu’elle venait d’entendre.

<!--      Ta mère est au courant que tu es là me dit-elle d’un ton sévère ?

<!--    Non tantine et tu devrais comprendre pourquoi.

<!--  Je ne lui ai jamais parlé de ce que j’avais découvert et gardé secret depuis si longtemps. Je sais maintenant que ma mère biologique ce n’est pas elle mais je veux savoir la vérité, j’en ai besoin. S’il -te -plait tantine je suis assez adulte maintenant pour comprendre. 

J’ai imploré ma tante et en questionnant du regard mon oncle qui n’avait  dit aucun mot , je lui dit :

 -Tonton je t’en prie je veux savoir la vérité.

Ils se sont regardés un instant  comme pour se consulter ne sachant que faire, mais il avaient bien compris que je ne repartirais pas sans avoir obtenu des explications. Il parait que j’ai un visage très expressif et ce jour là mon visage buté et grave à du faire pencher la balance.

Quelques minutes se sont écoulées avant que ma tante ne prenne la parole.

Écoute me dit-elle, cela ne te servira à rien de savoir  d’où tu viens, tu risques d’être déçue et il ne vaut mieux pas savoir.

Elle en avait trop dit ou pas assez.

C’est à moi d’en juger, je commençais à m’énerver ils savaient et ils venaient de l’avouer et ne voulaient rien me dire.

J’insistais, et finalement mon oncle a  commencé à parler.

Alors voilà :  tes parents voulaient avoir un garçon mais ils n’ont pas réussis à avoir d’enfants. La seule solution pour eux c’était d’en adopter un, ils ont mis longtemps avant de pouvoir adopter en passant par la Ddass.

C’est vrai je les ais aidés dans leurs démarches. Mais tu sais s’il ne t’ont rien dits c’est que ton père avait peur que  tu ne les abandonne pour repartir chez ta mère biologique, c’est pour cela qu’ils ne t’ont rien avoués. Ma  tante pris le relais en me disant que ma mère était italienne et que c’était une femme de mauvaise vie, que j’avais d’autres frères et sœurs et qu’l ne valait mieux pas la retrouver.

Et mon père qui est t’il ? On ne sait pas  s’il était  Allemand ou Américain, c’était une rencontre furtive.

Je demandais pourquoi ma mère  ne m’avait pas gardé, mon oncle répondit que son mari (le mari de ma mère)à l’époque était prisonnier et lorsque il est rentré après sa libération il n’a pas voulu de toi car il savait  que cet enfant n’était pas le sien. Tu as donc été déposé à  la Ddass en vue de ton adoption. Mais de toute façon  tes prénoms ont étés changés et tu ne retrouveras  rien à l’état civil, on a fait le nécessaire.

Le couperet était tombé ils avaient fait tout effacer pour que je ne puisse remonter à mes origines . Ma tante repris la parole presque soulagée, et me dit :Tes parents t’aiment et crois moi tu as été plus heureuse qu’avec ta propre mère, ne cherche pas à leur faire de la peine ne dit rien, et continue ta vie, tu es heureuse  tu es mariée, tu auras des enfants ne remue pas le passé !

Je sentais que je n’en apprendrais pas plus, un silence de plomb me fit comprendre qu’il était temps que je rentre chez moi.

Le chemin du retour me parut très long des questions se bousculaient dans ma tête, j’ai eu de la chance ce jour là de ne pas voir d’accidents car mon esprit était ailleurs que sur la route.