Bonjour mes récits de voyage étant terminés je laisse pour l'instant ce blog en veille pour le laisser intact, vous pourrez continuer à commenter.
La pleine lune à lieu le 19 août 2024 à 20h28, ce soir donc.
Notre retour sur terre fut difficile à digérer, quand on a passé toutes ces années en mer en totale liberté le retour aux contraintes de la société ce n'est pas si facile. Beaucoup de marins vous diront que leur envie après avoir fini leur périple n'avait qu'une envie c'était de repartir. La mer l’océan est un espace de liberté infini on y apprend l'humilité, la patience les efforts pour économiser l'eau, l’électricité, et ne pas polluer la mer avec nos déchets. C'est une belle et excellente leçon de vie.
Le temps de profiterde cette escale nous envisagions la poursuite de notre voyage vers d’autres eaux encore plus lointaines sans penser que le destin en aurait décidé autrement.
Cette année là nous avons dus attendre plus longtemps et descendre bien plus bas que Cabo verde (Cap vert) pour enfin trouver le courant favorable pour la traversée.
La traverssée du détroit est redouté par les marins, des vents contraires de deux eaux qui se partagent le passage amène pas mal de tourbillons de plus il faut faire attention à l'arrivée on y a croisé un sous marin étrange apparition mais spectaculaire. Une fois arrivé dans la baie de Gilbraltar on doit trouver un mouillage car il n'y a pas de port ou un tout petit port où tout est déjà pris. On doit attendre là des vents favorables. Nombreux sont les bateaux en attente de partir. En attendant ou peut aller se balader sur le rocher voir les nombreux singes en toute liberté, ça vaut le détour.
Gilbraltar 1
J’étaisdéjà bien amariné et lesmois passèrent d’escales en escales, mais nous devions maintenant nous rapprocher de notre but principal, passer de la mer Méditerranée à l’océan Atlantique
Nous étions en attente de la météo tous les jours car le vent des Alizés celui qui nous mène droit aux Antilles avec un courantnaturel à 3 Nœuds*pour le moment n’était pas encore présent ou pas assez fort. Certains attentent à las palmas et partentdirectement sur les Antilles quand les Alizéssont là.
Les peurs
Tout ne fut passi facile, en mer tout peut arriver même leschosesles plus inattendues.
L'espagne
Pour continuer notre périple, depuis la Corse nous avons pris le cap de l'Espagne. Un arrêt de quelques jours sur l'ile d'Ibiza, mythique autant pour les fêtards que pour les nostalgiques d'un passé hippie nous a permis une première approche de la langue Espagnole... dont nous ne savions pas un mot !
Au travers d’une brume légère dans le jour naissant, la barrière d’un relief tourmenté, surmonté par un haut sommet pointé vers le ciel se devinait à peine.
Premie Mai
A mesure que les mois s’écoulèrent le moment tant attendu était arrivénous étions le premier mai, les météos successives nous annonçaient que le beau temps arrivait, nous devions nous tenir prêt, nous l’étions depuis quelques semaines déjà et l’excitation arrivait à son paroxise. Nos voisins de ponton nous enviaient et nous encourageaient mais sans une pointe d’inquiétude toutefois nous prévenant de ne pas aller vers tel ou tel pays qui étaient réputés dangereux pour la piraterie. Si mon envie de partir n’avait pas résisté à toute épreuves j’aurais hésité tellement certains finissaient pour m’instiller le doute.